Les crises hémorroïdaires touchent une grande partie de la population mondiale (surtout les quarantenaires) et constituent un grand sujet de recherches pour les laboratoires pharmaceutiques. Plusieurs remèdes ont été mis sur pied pour permettre aux personnes qui souffrent de l’une ou l’autre des formes d’hémorroïdes de trouver un soulagement ou de guérir totalement. De tous ces traitements proposés, quelles sont les meilleures options ? Voici quelques informations qui vous seront utiles.
Les différentes catégories de médicaments anti-hémorroïdes
On identifie en général trois catégories de médicaments administrés pour l’hémorroïde (interne ou externe). Ces catégories tiennent compte des différents modes d’administration du traitement. Ces médicaments peuvent être injectés par voie :
- Oral : sous forme de gélules ou de comprimés ;
- Cutanée : sous forme d’onguents ou de crèmes ;
- Rectale : sous forme de suppositoires ;
L’efficacité de ces différents traitements dépend du principe actif qu’ils contiennent, mais plus encore de la posologie d’administration. Il faut donc privilégier les consultations médicales afin que le spécialiste vous prescrive le médicament le plus adapté. Il existe également des traitements naturels de lutte contre ce mal. Mais si vous recherchez un soulagement immédiat, pensez à une crème à choisir ici. L’effet adoucissant se remarque presque rapidement.
Les médicaments vendus sans ordonnance
Plusieurs médicaments anti-hémorroïdaires sont disponibles en pharmacie. Et dans ce grand ensemble, il existe un nombre non négligeable de traitements que vous pouvez vous offrir sans ordonnance médicale. Pour la plupart, il s’agit de crèmes, de pommades ou de suppositoires. L’une des raisons qui expliquent l’attrait des patients vers ce type de médicament réside dans la garantie qui leur est offerte de n’encourir aucun effet secondaire. En outre, l’effet anesthésique des extraits végétaux contenus dans ces médicaments participe aussi de l’intérêt des patients pour cette catégorie de médicaments. En plus, ils sont relativement moins chers.
Les traitements oraux
Ce genre de traitement sert à soigner en priorité les symptômes et plus particulièrement les douleurs et les saignements. L’efficacité de ces traitements dépend de la présence dans ces flacons d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, ainsi que des antalgiques. Bien qu’étant efficaces, ces médicaments ne sont pas recommandés pour les femmes enceintes. Pour ces dernières, les médicaments veinotoniques sont disponibles. Mais par mesure de précautions, vous pouvez solliciter les conseils de votre médecin traitant.
Il est important d’ajouter que la prise de l’aspirine par exemple pour soulager la douleur induite par les crises hémorroïdaires est interdite, vu qu’elle favorise plus de saignement.
Les suppositoires
Le soulagement offert par les suppositoires est presque immédiat. Ils contiennent de la désonide, des lidocaïnes chlorhydrates et bien d’autres encore. C’est à cet ensemble de composantes que la plupart des suppositoires doivent leurs propriétés cicatrisante, antalgique et anti-inflammatoire. C’est un traitement recommandé pour les femmes en état de grossesse et celles allaitantes. Aucun effet secondaire ne devrait survenir.
Les traitements ci-dessus évoqués comme vous pouvez vous en rendre compte ont une action curative. Aussi, la prévention de ces crises tient compte de la bonne hygiène alimentaire et surtout corporelle. En cas de graves complications, allez dans un centre de santé pour vous faire soigner.